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Nathalie Kosciusko Morizet, député de Longjumau et Conseillére de Paris LR effectuait dans le cadre de la Primaire de la Droite et du Centre, une visite dans les Hauts-de-Seine samedi matin qui a commencée par une rencontre au marché de Vanves suivi d’un café politique à Boulogne et une dédicace à la librairie Bagatelle à Neuilly.
Mais voilà, tout au long de cette visite vanvéenne, elle a été coatchée par Bernard Gauducheau et Xavier Lemaire, maire et adjoint au Maire UDI dont la formation politique a refusée de participer à cette primaire. Ils auraient pu la saluer d’une manière républicaine à son arrivée et la laisser faire campagne avec des militants et sympathisants LR qui la soutiennent ou non. Rien de tel, ils l’ont accompagné tout au long de sa visite, rejoint par d’autres élus UDI venu se faire photographier avec elle (et que l’on retrouve sur Facebook). Isabelle Debré, Vice Président du Sénat était amusée, Bertrand Voisine référent pour NKM placide comme à son habitude, laissant passer la tempête, et Patricia Kaazan silencieuse qui n’en pensait pas moins. NKM, très décontractée est allée à la rencontre des commerçants, échangeant sans barrière avec les uns et les autres, avant de prendre un café à la buvette. Un de ses commerçants lui a même offert un petit pot de confiture « mi-figues, mi-raisins ». Elle reconnaissait que ces primaires dans ce département des Hauts de Seine se déroulent dans un climat apaisé par rapport à d’autres départements. Même l’UDI s’y intéresse de prés à Vanves, surtout lorsque l’un (e) de ses candidat(e)s se déplace…pour la photo bien sûr
Voilà quelques semaines, le blog faisait était d’un « marché de Vanves délaissé » en indiquant que le contrat de délégation de service public (DSP) du marché couvert (sur la photo : l’entrée côté rue A.Fratacci avec le maire adjoint chargé du commerce ) confié à la société EGS (le 24 Mars 2010) arrivait à échéance le 30 avril 2016. C’est la raison pour laquelle le conseil municipal du 30 Mars dernier avait décidé de le prolonger jusqu’au 1er Juillet 2016 pour que la ville et l’équipe municipale se donne le temps pour bien définir les besoins de la ville, et choisir l’attributaire du contrat de DSP dont le nom a été rendu public lors du Conseil municipal qui s’est déroulé hier: Il s'agit toujours d'EGS qui a fait l'offre la plus avantageuse par rapport à deux autres concurrents.
D’ailleurs, une des commissions du CESEV (Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves) Economie et Prospective, planchait sur le marché qui ne donne pas satisfaction à entendre le témoignage de ceux qui le fréquentent et l’apprécient. Des critiques qui sont récurrentes : La présence des commerçants est en baisse, 7 le mardi, environ 20 le jeudi et plus qu’une quarantaine le samedi, ce qui est peu même pour un samedi et par rapport au passé, parmi les abonnés. Les volants ont quasiment disparu, alors qu’ils occupaient souvent toute la longueur du trottoir entre la place de l’insurrection et l’accès du parking du marché. Cette situation s’explique aisément : le prix des places et de l’abonnement plus cher qu’à Malakoff. Une fréquentation en baisse des vanvéens qui préférent pour beaucoup, aller à Malakoff, où son marché est beaucoup plus vivant, avec plus de commerçants, notamment avec une plus grande variété de plats préparés et à emporter, et surtout moins cher en ces temps de crise, avec des cafés autour
C’est la raison pour laquelle beaucoup préconisent de faire revenir le marché à l’extérieur comme cela avait été le cas devant la mairie après l’incendie, ou devant la poste place de l’insurrection lors du chantier du centre administratif et de la tour d’habitation dans les années 70. Ce qui permettrait à la ville de destiner cet espace à d’autres utilisations qui pourraient lui rapporter des subsides en ces temps de contraintes budgétaires, surtout lorsqu’on voit le prix du métre carré et des locations dans le secteur de Vanves. L’un des interlocuteurs du maire le lui a même expliqué par mail et par vive voix comme ce fut le cas ces derniers temps : « La rémunération par le concessionnaire est de l’ordre de 28 000 € par an. A cela il faut déduire les dépenses d’eaux (9000 € environ), qui ont été payés par la ville entre 2009 et 2014 contrairement au contrat passé et les remplacements de dalles payés par la commune. Pour une surface de 2780 m2. A titre de comparaison, le loyer du restaurant à l’intérieur du marché est de 1900 € par mois pour une surface de 175 m2. Ce restaurant rapporte plus à la ville que le marché qui est 16 fois plus grand. Au prix du métre carré à Vanves, c’est vraiment impensable alors que ce bâtiment pourrait être loué à une ou plusieurs entreprises qui seraient intéressés pour des bureaux, du stockage… »
Mais le maire de Vanves a eu l’occasion de répondu aux détracteurs du marché plusieurs fois ces derniers temps : « Je ne suis pas dans une logique comptable, car ce marché, même s’il n’a pas beaucoup de commerçants, rend beaucoup de services aux vanvéens, et même à des voisins de Vanves qui apprécient de marché couvert. Ses commerçants ne souhaitent pas qu’il soit installé à l’extérieur comme ce fut le cas à la suite de son incendie. Ils n’ont pas envie de se retrouver dehors à cause des intempéries, du froid, ce qui souvent le cas à Vanves qui n’est pas une ville du sud » répond il tout à fait conscient d’une fréquentation très faible le mardi et le jeudi. Mais finalement c’est un choix qu’il assume, le marché de Vanves étant un marché du samedi qui est une bonne journée pour les commerçants. « D’ailleurs je note que le jour du marché de Bagneux le week-end a été modifié et qu’il se déroule maintenant le samedi ». Du coup, les membres de la commission Economie et Prospective du CESEV qui travaillaient sur le marché considèrent que leur travail ne sert plus à rien, qu’ils ont perdu du temps parce que le concessionnaire a été choisi et désigné.
Le contrat de délégation de service public du marché couvert confié à la société EGS (le 24 Mars 2010) arrive à échéance le 30 avril 2016. Le conseil municipal du 30 Mars dernier a décidé de le prolonger jusqu’au 1er Juillet 2016 pour que la vile et l’équipe municipale se donne le temps pour bien définir les besoins de la ville. D’ailleurs, une des commissions du CESEV (Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves) planche sur le marché qui ne donne pas satisfaction à entendre le témoignage de ceux qui le fréquentent et l’apprécient. Des critiques qui sont récurrentes : La présence des commerçants est en baisse, 7 le mardi, environ 20 le jeudi et plus qu’une quarantaine le samedi, ce qui est peu même pour un samedi et par rapport au passé, parmi les abonnés. Les volants ont quasiment disparu – on peut les compter sur les doigts d’une main- alors qu’ils occupaient souvent toute la longueur du trottoir entre la place de l’insurrection et l’accès du parking du marché. Le marché coule petit à petit, et la municipalité se donne encore le temps de réfléchir au lieu d’agir.
Cette situation s’explique aisément : le prix des places et de l’abonnement plus cher qu’à Malakoff. Une fréquentation en baisse des vanvéens qui préférent pour beaucoup, aller à Malakoff, où son marché est beaucoup plus vivant, avec plus de commerçants, notamment avec une plus grande variété de plats préparés et à emporter, et surtout moins cher en ces temps de crise, avec des cafés autour. C’est la raison pour laquelle beaucoup préconisent de faire revenir le marché à l’extérieur comme cela avait été le cas devant la mairie après l’incendie, ou devant la poste place de l’insurrection lors du chantier du centre administratif et de la tour d’habitation dans les années 70. Ce qui permettrait à la ville de destiner cet espace à d’autres utilisations qui pourraient lui rapporter des subsides en ces temps de contraintes budgétaires
L’ancien marché dont certains se souviennent encore, était installé à l’emplacement de ce vaste centre administratif avec sa bibilothèque et son théâtre mais dans une ancienne halle à ossature métallique construite en 1898 (voir la photo datant des années 50). Un premier réaménagement avait été réalisé pour la place pour forains et volants au lendemain dela libération. Il comptait alors 96 commerçants. Devenu vétuste, il est prévu la construction d'un marché couvert sous le centre administratif qui a été réalisé entre 1974 et fin 1977 avec l’élargissement de larue Antoine Fratacci. Pendant cette période le marché s’est tenu place de l'insurrection devant la Poste avec 87 commerçants. En Juin 1977, le nouveau marché couvert ouvrait ses portes avec une surface de 3000 m2. Il a été détruit par un incendie fin mai 2000 sous le mandat de Guy Janvier (PS). Il s’est alors très rapidement installé devant la Mairie (rues Marie Besseyre et Guy Mocquet), avec 63 commerçants puis 50 à la fin de cette période extérieure. Après de nombreux atermoiements liés à des approches différentes entre les équipes aux commandes de la Ville (avec changement de majorité en 2001) un nouveau marché est construit entre 2002 et sur 2004 une surface de 1500 m2 et accueillait une cinquantaine de commerçants qui ont baissé à 40 aujourd’hui. Voilà la triste histoire d’un marché en perte de vitesse